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Le tweet de Valérie Trierweiler, vu par Thomas Hollande

Lors du « Trierweilergate », Thomas Hollande a été peiné pour son père qui « déteste tellement que l’on parle de sa vie privée », raconte Le Point. Le fils aîné du chef de l’Etat affirme à l’AFP que ses propos ont été « déformés ».

Un unique tweet « a détruit l’image normale » qu’avait « construite » François Hollande. Un tweet signé Valérie Trierweiler. C’est l’avis du fils aîné du chef de l’Etat, Thomas Hollande, au sujet du message de soutien envoyé par la compagne de son père à l’adversaire de sa mère, Ségolène Royale, lors des législatives de La Rochelle.

Dans son édition datée du 12 juillet, l’hebdomadaire Le Point relate une conversation avec Thomas Hollande, dans laquelle il évoque le tweet de Valérie Trierweiler encourageant dans l’entre-deux-tours Olivier Falorni, le dissident PS qui était opposé à Ségolène Royal, la mère des quatre enfants du président. Ce mercredi soir, il affirme cependant que ses propos ont été « déformés » par l’hebdomadaire.

« Ce que je reproche au tweet, c’est d’avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique », dit le jeune avocat de 27 ans, selon Le Point. « Ça m’a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l’on parle de sa vie privée. Ça a détruit l’image normale qu’il avait construite », ajoute-t-il. Durant la campagne présidentielle, François Hollande a promis d’être « un président normal ».

Toujours selon l’hebdomadaire, Thomas Hollande décrit un François Hollande « ahuri » par le tweet de sa compagne. « Je savais que quelque chose pouvait venir d’elle un jour, mais pas un si gros coup. C’est hallucinant », poursuit le fils aîné du président, qui comme son frère et ses soeurs ne veut plus voir la journaliste. « C’est logique non? », estime-t-il.

Afin de « normaliser les relations » avec son père, il a dîné en tête-à-tête avec ce dernier qui lui a demandé de « ne pas alimenter le feuilleton ». En retour, assure l’hebdomadaire, François Hollande a promis qu’il s’exprimerait sur le tweet et clarifierait le rôle de la première dame. A ce propos dans l’entourage du président, on estimait mardi probable que le chef de l’Etat réponde à des questions sur ce sujet lors de son interview télévisée du 14 juillet.

Des propos « déformés »?

Pour Thomas Hollande, la situation actuelle « est un facteur d’instabilité… soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l’Elysée ». « Et surtout, ajoute-t-il, pas de deuxième tweet! ». Interrogé sur l’avenir politique de Ségolène Royal, il répond: « ministre, pourquoi pas, dans quelques mois: en politique, on n’est jamais mort ».

Très rapidement après la publication de ces déclarations, Thomas Hollande, a cependant affirmé à l’AFP que ses propos « ont été déformés ». « Je démens avoir accordé une interview au Point. Les propos rapportés, dont certains sont déformés ou sortis de leur contexte, ont été tenus lors d’une conversation informelle » avec une journaliste de l’hebdomadaire, a-t-il affirmé

LeVif.be avec L’Express

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