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Le suivi psychologique des pilotes est une nécessité pour l’OACI

L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a réaffirmé jeudi la nécessité que les pilotes d’avions fassent l’objet d’un suivi psychologique et physique régulier, après le crash de l’A320 de Germanwings délibérément provoqué par le copilote.

« Les pilotes d’avion doivent subir un examen médical périodique (effectué par un spécialiste de la médecine aérospatiale) qui comprend à la fois une évaluation physique et mentale », a indiqué l’agence spécialisée de l’ONU dans un communiqué rappelant ses standards et pratiques recommandées.

« Si ce suivi médical soulève des inquiétudes, d’autres évaluations, plus spécialisées, peuvent être menées, y compris des tests neuropsychologiques », ajoute l’OACI, qui est basée à Montréal.

Dans l’accident de l’A320 de Germanwings qui s’est écrasé mardi dans le sud-est de la France, tuant 150 personnes, le copilote a délibérément provoqué l’accident après avoir empêché le pilote de regagner le cockpit qu’il avait quitté temporairement, selon les autorités judiciaires françaises.

Les raisons pour lesquelles le copilote allemand, âgé de 28 ans, a précipité l’appareil contre un massif des Alpes restent inconnues pour l’instant. Mais, selon les enquêteurs et le ministre allemand de l’Intérieur, aucun indice ne laisse penser à un acte terroriste. D’autre part, on sait maintenant qu’Andreas Lubitz faisait l’objet d’un suivi psychologique régulier.

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