Juan Orlando Hernandez © REUTERS

Le président hondurien Juan Orlando Hernandez investi

Le Vif

Le président hondurien Juan Orlando Hernandez, dit « JOH », a prêté serment samedi au milieu des protestations de l’opposition qui conteste sa réélection et dénonce des « fraudes ».

M. Hernandez, réélu le 26 novembre, a été investi samedi au cours d’une session du Congrès qui s’est déroulée dans le grand Stade national de Tegucigalpa, la capitale, placé sous haute sécurité en raison des manifestations de l’opposition.

« Je promets de respecter et de faire respecter la Constitution et les lois », a déclaré le chef de l’Etat avant d’entamer son deuxième mandat à la tête d’un pays appauvri et frappé par une criminalité violente.

Mais, si des milliers de ses partisans l’ont acclamé dans le stade entouré de cordons de policiers et de militaires, des centaines de personnes défilaient samedi dans la capitale, dans une ambiance tendue. Vendredi, les forces de l’ordre avaient fait usage de gaz lacrymogène contre les manifestants.

Samedi, des manifestants de l’opposition, rassemblés dans le quartier de Miraflores, ont stoppé un car emmenant des partisans du chef de l’Etat vers le stade, avant de se disperser face à la menace d’une attaque.

« Il faut de nouvelles élections présidentielle et législatives », a déclaré à la presse l’ex-candidat de l’Alliance de l’Opposition contre la Dictature, le présentateur de télévision Salvador Nasralla.

De son côté le président réélu Hernandez, 49 ans, membre du Parti national (PN, droite), a répondu à ces manifestations par un appel à l’unité du Honduras. « Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons travailler pour tous les Honduriens, sous un seul drapeau », a-t-il déclaré.

AFP

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