Le meilleur de l’expo Toutânkhamon (En images)
Trois millénaires ont passé et Toutânkhamon fascine toujours. Le pharaon star vous donne rendez-vous à Paris pour une fabuleuse incursion dans l’Egypte ancienne.
Une collection inestimable. L’exposition en cours à la Grande Halle de la Villette, à Paris, dévoile les merveilles de de la tombe de Toutânkhamon, mise au jour en 1922 dans la Vallée des rois par l’égyptologue britannique Howard Carter. Une découverte historique, mais aussi nimbée de mystère faisant du onzième souverain de la xviiie dynastie, le plus célèbre des pharaons. Fils d’Akhenaton, né vers 1342 av. J.-C., Toutânkhamon était devenu pharaon à l’âge de 9 ans et serait mort aux alentours de 19 ans de paludisme combiné à une affection osseuse.
» A la Villette, il y a 150 oeuvres, et 60 d’entre elles n’avaient jamais quitté l’Egypte, explique Dominique Farout, le conseiller scientifique de l’exposition. C’est une occasion unique de les voir parce que, après cette tournée (NDLR : l’exposition vient de Los Angeles et ira ensuite à Londres), elles intégreront le nouveau musée du Caire, dont l’ouverture est prévue en 2022, et ne voyageront plus. » Le Vif/L’Express a sélectionné quelques chefs-d’oeuvre emblématiques.
B.D.C.
Ors L’une des deux statues à l’effigie du monarque qui gardaient l’entrée de sa chambre mortuaire.
Insignes Deux mains en or, posées sur le torse de la momie. L’une tient le fouet (nekhekh), l’autre le sceptre (heqa), symboles absolus de la royauté, identifiant Toutânkhamon au dieu Osiris.
Féminine Exceptionnelle, cette statuette en bois dorée à l’or jaune (85,6 cm) représente le pharaon coiffé de la couronne blanche de Haute-Egypte, sur le dos d’une panthère, symbole du monde souterrain. Ses atours suggèrent qu’elle était initialement destinée à une femme – Néfertiti ou Mérytaton, selon les spécialistes.
» Saint des saints » Ce petit naos (50,5 cm) renfermait une statue divine. En bois, dorées de feuilles d’or, ses parois révèlent des scènes de la vie quotidienne du couple royal formé par Toutankhamon et Ankhésenamon. Une oeuvre particulièrement touchante.
Pendentif Mais comment les orfèvres de l’Egypte ancienne ont-ils travaillé avec une telle précision ? Cette statuette de 5 cm en or massif a été finement ciselée pour se porter autour du cou grâce à sa longue chaîne. Elle représente le pharaon accroupi, une position qu’affectaient les enfants dieux.
Pectoral Cette incroyable pièce d’or et de verre symbolise l’oiseau Ba, à tête humaine. Selon le Livre des morts des anciens Egyptiens, le Ba représente l’âme qui s’échappe du tombeau, visite les lieux que le défunt aimait, avant de revenir se poser sur sa dépouille. Et assure sa survie dans l’au-delà.
Protecteur Cette statue monumentale (2,15 m) est celle d’Amon, prêtée par le musée du Louvre et retrouvée à Karnak (ou Louxor). Ici, le dieu a les traits de Toutânkhamon et constitue une de ses rares représentations conservées de son règne (1336-1327 av. J.-C.).
Canope Pour Howard Carter, le coffre en calcique renfermant les viscères du souverain est un objet » inoubliable » de sa découverte. Les quatre couvercles à tête humaine (ci-contre) étaient disposés en vis-à-vis et abritaient de petits sarcophages.
Sarcophage Ce cercueil miniature (39,5 cm) en or renfermait le foie de Toutankhamon, un organe placé sous la protection de la déesse Isis. Sur cette représentation, le roi porte le némès (coiffe rayée), surmonté des symboles de la Basse et de la Haute-Egypte (le cobra et le vautour).
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