Ahmadreza Djalali, professeur de la VUB détenu en Iran depuis 7 ans © VUB

La peine de mort du professeur Djalali confirmée par la Cour suprême

La Cour suprême iranienne a confirmé la peine de mort prononcée à l’encontre de l’universitaire irano-suédois Ahmadreza Djalali pour espionnage au profit d’Israël, a affirmé dimanche son avocat en Belgique, Me Zouhaier Chichaoui, à l’agence Belga.

M. Djalali, un spécialiste de la médecine d’urgence résidant en Suède et qui été professeur invité à l’Université libre flamande de Bruxelles (VUB, Vrije Universiteit Brussel), a été arrêté en avril 2016 sous l’accusation d’intelligence avec le Mossad, le service du renseignement extérieur israélien. Selon Téhéran, il serait lié à l’assassinat de deux responsables du programme nucléaire iranien tués par des bombes collées à leur voiture il y a quelques années.

Il a été condamné à mort le 21 octobre dernier au terme d’un procès jugé non équitable par quatre rapporteurs de l’ONU, qui ont appelé en décembre l’Iran à annuler « immédiatement » cette condamnation à mort et à une remise en liberté l’universitaire iranien.

Sa peine a toutefois été confirmée début décembre par la Cour suprême iranienne en dépit d’un vaste mouvement de soutien international et en Belgique.

Selon Me Chichaoui, cette peine avait été un moment « suspendu » en raison d’un appel de M. Djalali. Mais cet appel a été rejeté, a expliqué l’avocat, citant les propos d’un collègue iranien à l’épouse du professeur.

« Cette fois, la sentence est définitive. La peine capitale a été déclaré exécutable et cela peut se produire à n’importe quel moment », a-t-il ajouté, en dénonçant une nouvelle fois un procès inéquitable.

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