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La Hongrie accepte d’amender sa loi sur les médias

Ce texte, jugé liberticide par ses détracteurs, a suscité de nombreuses critiques au début de la présidence hongroise de l’Union européenne.

La Hongrie a accepté lundi de proposer des changements à sa loi controversée sur les médias, jugée liberticide par ses détracteurs et qui a assombri le début de sa présidence de l’UE, a annoncé un porte-parole de la Commission européenne.

Cette décision a été prise lundi lors d’une réunion à Bruxelles, à laquelle participaient des experts de la Commission européenne et du gouvernement hongrois. Auparavant, la Commission européenne avait fait part de ses « doutes sérieux » à propos de la loi, et Budapest s’était dit prêt à amender le texte le cas échéant, tout en contestant jusqu’ici que la loi ne soit pas conforme au droit européen.

« Premier pas » « Les autorités hongroises ont accepté d’envoyer à la Commission un premier projet d’amendements possibles à la loi sur les médias » le jeudi 10 février, a annoncé Jonathan Todd, porte-parole de la commissaire en charge du dossier Neelie Kroes. Il s’agit d' »un premier pas en vue d’assurer la pleine conformité de la loi hongroise sur les médias avec tous les aspects du droit européen, y compris la charte des droits fondamentaux ».

Les critiques à l’encontre de la loi hongroise sur les médias, adoptée en décembre, ont passablement assombri les premières semaines de la présidence hongroise de l’UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban avait été qualifié de « Chavez européen qui ne comprend pas l’essence de la démocratie » par des eurodéputés bâillonnés, mi-janvier.

L’Express.fr

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