© Getty Images

La Corée du Nord a tiré un missile intercontinental qui a volé sur 1.000 km

La Corée du Nord a tiré un missile balistique intercontinental qui s’est abîmé en mer du Japon après un vol de quelque 1.000 kilomètres selon les premières évaluations rendues publiques par le Pentagone mardi.

« Vers 13H30 (18H30 GMT) nous avons détecté un probable tir de missile en provenance de Corée du Nord », a précisé le porte-parole du Pentagone, le colonel Rob Manning.

De son côté, l’état-major sud-coréen a annoncé que la Corée du Nord a procédé mercredi (heure locale: ndlr) à un nouveau tir de missile balistique.

Le missile a été tiré du site de Sain-ni, près de Pyongyang, en Corée du Nord et il s’est écrasé au large du Japon. Le Pentagone a précisé que le missile n’a pas présenté de danger, ni pour les Etats-Unis continentaux, ni pour des territoires américains ou des pays alliés.

Quelques heures plus tôt, Séoul a fait état mardi de signes d’activité sur une base de missiles nord-coréenne. Un radar de traçage de missiles a été mis en service lundi sur une base nord-coréenne non identifiée et le trafic télécoms s’est intensifié, selon une source gouvernementale citée par Yonhap.

Trump informé du tir nord-coréen alors que le missile était encore en vol

Le président américain Donald Trump a été informé d’un tir de missile par la Corée du Nord alors que l’engin balistique était encore en vol, a indiqué la Maison Blanche mardi.

Ce nouveau tir de missile balistique par Pyongyang, après plus de deux mois sans essai, a tout d’un pied de nez aux efforts diplomatiques du président républicain, de retour d’une longue visite en Asie qui avait, selon ses termes, pour objectif d' »unir le monde contre la menace posée par le régime nord-coréen ».

Le président était en visite au Congrès au moment du tir, « et il a été informé de la situation en Corée du Nord tandis que le missile était encore en vol », a indiqué Sarah Sanders, la porte-parole de la Maison Blanche.

L’exécutif américain a annoncé dans la foulée que Donald s’exprimera à 15H00 (20H00 GMT).

De son côté, le porte-parole du Pentagone, le colonel Rob Manning, a précisé que les militaires américains ont détecté « vers 13H30 (18H30 GMT) » un « probable tir de missile en provenance de Corée du Nord ».

Le missile a été tiré vers l’est depuis la province du sud Pyongan, a indiqué l’agence sud-coréenne de presse Yonhap. Séoul avait fait état mardi de signes d’activité sur une base de missiles nord-coréenne, alors que Pyongyang n’avait pas procédé à des tirs depuis le 15 septembre.

Le programme nucléaire et balistique nord-coréen a été au coeur des discussions lors de la tournée asiatique de Donald Trump, qui a duré 12 jours (Japon, Corée du Sud, Chine, Vietnam, Philippines).

A son retour à Washington, le président américain avait estimé que les discussions avaient été concluantes, mettant notamment en avant les annonces de nouvelles sanctions japonaises contre des Nord-Coréens, et l’attitude du président chinois Xi Jinping vis-à-vis de cette « grande menace ».

« L’Amérique est de retour, et l’avenir n’a jamais paru aussi radieux », avait-il déclaré lors d’un discours résumant les progrès accomplis selon lui.

Contenu partenaire