Enfants jouant près de leur maison à Damas, en novembre

La Belgique pointe le sort des enfants, victimes oubliées de la pandémie, surtout en zones de conflit

Le Vif

La Belgique organisait jeudi un événement, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, afin d’attirer l’attention sur l’impact du Covid-19 chez les enfants, en particulier en zones de conflit.

Notre pays bénéficie d’une expertise dans le domaine puisqu’il a notamment présidé le groupe de travail sur les enfants et les conflits armés, lors de son mandat de deux ans au Conseil de sécurité de l’ONU (2019-2020). Dans ce cadre, les autorités rappellent que les enfants sont les victimes oubliées de la pandémie, et que 426 millions d’entre eux vivent en zones de conflit.

L’événement de ce jeudi est présidé par la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès et le commissaire européen chargé de la Gestion des crises Janez Lenacic. Il est organisé en coopération avec le Niger et l’ONG Save the Children.

« Les guerres que mènent les adultes ont un effet dévastateur sur les enfants », déclare Sophie Wilmès. « Ils en subissent les conséquences physiques, mentales et émotionnelles toute leur vie. Des enfants sont tués, mutilés. Ils perdent leurs parents, sont enlevés ou servent d’enfants soldats. Ils courent le risque d’être victimes d’agression ou d’exploitation sexuels. Et le Covid-19 est un facteur aggravant dans ce contexte. Toute cette souffrance reste trop souvent invisible. C’est pourquoi les écoles doivent rouvrir rapidement et en toute sécurité ; l’accès humanitaire est essentiel », ponctue-t-elle.

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