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L’ex-collaborateur belge d’Oxfam UK nie avoir organisé des « soirées sexuelles »

L’ex-collaborateur belge de la branche britannique d’Oxfam, Roland Van Hauwermeiren, nie avoir organisé des « soirées sexuelles » lorsqu’il travaillait pour l’ONG.

Dans une lettre ouverte longue de quatre pages, publiée jeudi sur le site web de VTM NIEUWS, il égrène ses missions au Liberia, au Tchad et en Haïti, et concède avoir commis des erreurs.

Celui qui est accusé d’avoir organisé des orgies avec des prostituées, parfois très jeunes, lorsqu’il était en mission en Haïti, entre autres, nie formellement ces allégations. Selon lui, il n’a jamais été question de soirées sexuelles. « Je ne suis jamais entré dans un bordel, une boîte de nuit ou un bar dans ce pays », affirme Roland Van Hauwermeiren.

« Il y a eu de nombreuses tentatives d’hommes et de femmes de pénétrer dans mon domicile avec toutes sortes d’excuses pour demander de l’argent, exiger un emploi ou encore offrir des services sexuels. Mais je n’ai jamais cédé à leurs avances », assure-t-il.

Lors de l’enquête interne menée par Oxfam, « j’ai admis avoir eu des contacts intimes à trois reprises à mon domicile. C’était avec une dame honorable et mature, pas une victime d’un tremblement de terre, ni une prostituée. Et je ne lui ai jamais remis d’argent », explique-t-il, ajoutant toutefois en avoir « profondément honte ».

Selon lui, la multitude de rapports financiers, d’audits internes et externes et de procédures de contrôle effectués à la suite des accusations n’ont jamais pu démontrer que de l’argent avait été dépensé pour organiser des soirées sexuelles.

S’il a remis sa démission c’est, selon lui, pour trois raisons: ne pas avoir suffisamment réagi à la suite des rumeurs sur les scandales sexuels, avoir lui-même nourri ces rumeurs en entrenant une relation extraconjugale, et être en désaccord avec Oxfam sur certaines modalités techniques.

L’ancien directeur du programme en Haïti d’Oxfam appelle, par ailleurs, à continuer à soutenir les personnes en situation d’urgence par l’intermédiaire des ONG. « Ce n’est pas parce qu’une infime part de collaborateurs ne respectent pas les codes de conduite que l’organisation entière est fautive », conclut-il.

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