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Kabuga est-il passé par Waterloo ?

En cavale depuis 1994, le Rwandais Félicien Kabuga, 84 ans, considéré comme un des cerveaux du génocide des Tutsis, a finalement été interpellé dans la banlieue parisienne où il se cachait sous une fausse identité.

Entre-temps, il aura été repéré à Kinshasa, Nairobi, en Suisse, passant chaque fois entre les mailles du filet. En Belgique aussi ? Il aurait eu l’intention de se rendre à Waterloo en février 2017, au moment de l’enterrement de son épouse Joséphine Mukazitoni.  » Un mot de sa plume a même été lu à la messe par un des enfants « , se souvient un témoin. L’office avait été célébré en l’église Saint-Joseph, archicomble, par l’évêque de Byumba, d’où était originaire Kabuga. Des inspecteurs en civil ont scruté les participants au deuil, car ils soupçonnaient Kabuga de s’être déguisé en femme, rapportait à l’époque le site The Rwandan… La veille, c’est toute la maison familiale à Waterloo qui était fouillée par  » une quinzaine d’agents « , ce qui avait provoqué l’indignation des proches. Mais Kabuga est resté introuvable.

L'immeuble d'Asnières-sur-Seine, en région parisienne, où Félicien Kabuga a été interpellé.
L’immeuble d’Asnières-sur-Seine, en région parisienne, où Félicien Kabuga a été interpellé.© BELGAIMAGE

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