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Il y a un an l’Eyjafjöll semait le chaos dans le ciel européen

Lorsque le volcan islandais Eyjafjöll a commencé à cracher ses cendres il y a un an, personne n’imaginait que cette éruption allait entraîner la plus vaste fermeture de l’espace aérien depuis la Seconde guerre mondiale.

Aujourd’hui, la zone du cratère est recouverte d’une fine poussière grise volcanique mais le risque d’une nouvelle éruption demeure et les autorités européennes continuent de se creuser la tête pour éviter un nouveau chaos aérien.

Au repos depuis 1823, le volcan s’est brusquement réveillé sous le glacier Eyjafjallajokull en mars dernier, offrant un splendide spectacle de lave rouge dans les glaces, attirant des flots de touristes.

Puis, quelques jours plus tard, à l’aube du 14 avril, une nouvelle éruption s’est produite sur un autre flanc du volcan mais très différente cette fois, dégageant de gigantesques colonnes de fumée jusqu’à 9.000 mètres de hauteur.

Poussés par les vents, les nuages de cendres pénétraient, dans l’après-midi déjà, dans le ciel de Norvège. Immédiatement Oslo fermait son espace aérien: les fines poussières risquaient d’encrasser les moteurs d’avions et réduisaient la visibilité.

Le lendemain, pour la seule journée du 15 avril, pas moins de dix pays européens étaient contraints de maintenir les appareils au sol.

L’Eyjafjöll allait semer le chaos pendant au moins un mois dans le ciel européen: plus de 100.000 vols annulés, plus de dix millions de voyageurs bloqués.

Les compagnies aériennes regroupées au sein de l’IATA ont signalé un manque à gagner de 1,2 milliard d’euros, selon une « estimation prudente », a dévoilé cet organisme en juin dernier.

Le Vif.be, avec Belga

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