© AFP

Il n’y a pas de « preuves claires » d’une attaque « dirigée » depuis l’étranger

Le président américain Barack Obama a affirmé lundi qu’il n’existait à ce stade pas « de preuves claires » que l’attaque meurtrière dans un club gay d’Orlando (Floride) et revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) ait été « dirigée » depuis l’étranger.

« Il semble que le tireur ait été inspiré par diverses sources d’informations extrémistes sur internet », a déclaré M. Obama à l’issue d’une réunion dans le Bureau ovale avec, entre autres, le directeur du FBI James Comey et le ministre de la Sécurité intérieure Jeh Johnson.

L’assaillant, Omar Seddique Mateen, 29 ans, a appelé les services d’urgence pour revendiquer son « allégeance » à l’EI avant que les policiers ne donnent l’assaut. Le groupe EI a de son côté revendiqué sur sa radio ce massacre qui a fait 49 morts.

« A ce stade, nous ne disposons pas de preuves claires indiquant qu’il était dirigé depuis l’extérieur », a déclaré M. Obama. « Il n’y a pas non plus de preuves directes indiquant qu’il faisait partie d’un complot plus vaste », a-t-il ajouté.

« Il a annoncé son allégeance à l’EI à la dernière minute mais il n’existe pas de preuve à ce stade qu’il ait été dirigé par eux », a-t-il martelé.

Evoquant une « attaque dévastatrice » pour tous les Américains, M. Obama a souligné que l’enquête était encore à un stade préliminaire.

« Cela semble être similaire à ce que nous avons vu à San Bernardino, mais nous ne savons pas encore », a-t-il ajouté, évoquant cette attaque perpétrée le 2 décembre en Californie, qui a fait 14 morts.

La fusillade d’Orlando, la pire de l’histoire des Etats-Unis, a déclenché une vague d’émotion et d’hommages à travers le monde. Les dirigeants de nombreux pays ont exprimé leur « solidarité », certains s’adressant notamment à la communauté LGBT. Le pape François a exprimé son « exécration » face à la « haine insensée » du tireur.

Contenu partenaire