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Hollande, un an après : « c’est très mauvais » estime la presse

Pour la presse quotidienne française, tirer le bilan de la première année du quinquennat de François Hollande est assez simple: c’est très mauvais.

La première année de François Hollande à l’Elysée est commentée par plusieurs quotidiens nationaux et régionaux, qui, tous, constatent le bilan « médiocre » du président « normal » et attendent un « changement de braquet » du chef de l’Etat.

« Un an après l’élection de François Hollande, la France se vit en crise. Politique, économique, sociale, morale », déplore ainsi Fabrice Rousselot dans Libération. Et d’ajouter : « Le président ‘normal’ n’a pas su, pour l’instant, gagner la confiance de ses compatriotes ».

« Un an plus tard, nous voilà à rebours de nos rêves », relève de son côté Jean-Claude Souléry pour la Dépêche du Midi.

Dans le Midi Libre, Philippe Palat parle d' »un triste anniversaire » pour « un médiocre bilan ». « La défiance est profonde et multiple : politique, économique, morale », commente de son côté Michel Urvoy dans Ouest France.

Bertrand Meinnel, dans le Courrier Picard explique que « François Hollande plonge dans les sondages pour son bilan économique, les chiffres de l’emploi, l’affaire Cahuzac, la cacophonie au gouvernement. »

« La tempête menace », prévient Alain Dusart dans L’Est Républicain. « Le temps presse », surenchérit Philippe Palat dans le Midi Libre. Pour lui, « le changement (de braquet), c’est maintenant! »

« Il ne pourra plus attendre très longtemps », avertit Michel Urvoy dans Ouest France. « Il ne pourra faire sa mue qu’en montrant de la poigne et un cap », assure Bertrand Meinnel dans le Courrier Picard.

Christine Clerc, dans le Télégramme, rappelle au chef de l’Etat une phrase de François Mitterrand: « Quand on ne veut pas changer de politique, on change de gouvernement ».

« Il devrait y avoir un gouvernement Ayrault 2, plus resserré, avant l’été », assure à ce propos Patrice Carmouze dans L‘Eclair des Pyrénées.

« Et si, au bout du compte, dans quatre ans, les Français se portaient mieux? Et si on le devait alors à ce Président aujourd’hui brocardé? » imagine Jean-Claude Souléry, dans La Dépêche du Midi, qui explique que « la politique n’est jamais avare de retournements. On appelle même ça l’ironie de l’Histoire. »

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