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Grèce: le chef de la droite continue d’exiger des élections immédiates

Le leader du principal parti de l’opposition de droite grecque Antonis Samaras réaffirme son exigence d’élections immédiates début décembre, déclinant dans l’immédiat une invitation du Premier ministre Georges Papandréou à former un gouvernement de coalition.

« Nous insistons sur notre demande d’élections immédiates », a affirmé M. Samaras au bureau de son parti, après que M. Papandréou eut appelé à la mi-journée à la formation « d’un gouvernement de coopération », apte à mettre en oeuvre au moins d’ici début 2012 le plan européen de désendettement adopté fin octobre à Bruxelles pour extirper la Grèce de sa crise politique et économique.


Encadré de l’ancien commissaire européen conservateur à l’environnement, Stavros Dimas, et du numéro deux libéral du parti, Dimitris Avramopoulos, M. Samaras n’a toutefois pas explicitement rejeté l’appel à l’ouverture de discussions lancé plus tôt par M. Papandréou.


La présidence de la République a immédiatement annoncé ensuite que M. Samaras serait reçu dimanche par le chef de l’Etat Carolos Papoulias, comme l’a été samedi M. Papandréou. « Nous maintenons notre proposition sur la table », a déclaré M. Samaras, qui a pour la première fois accepté mercredi de soutenir la ratification parlementaire du plan de sauvetage du pays adopté fin octobre à Bruxelles, mais en échange de la démission de M. Papandréou et de la tenue d’élections début décembre.


Tout en affirmant vouloir « lancer un message pour calmer les inquiétudes en Grèce et à l’étranger », il a accusé M. Papandréou de vouloir piéger l’opposition de droite, en exigeant d’elle qu’elle vote « avec le plan de Bruxelles, les nouvelles mesures d’austérité » induites par l’accord européen.

LeVif.be, avec Belga.

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