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Grèce : la droite, en tête, peut s’allier aux socialistes

La Nouvelle Démocratie (droite) est arrivée en tête des législatives grecques de dimanche mais sans majorité, avec 29,66% des voix soit 129 sièges au parlement, suivi par la gauche radicale du Syriza et le Pasok socialiste, selon le décompte officiel de 99,84% des suffrages rendu publics par le ministère de l’Intérieur.

Derrière la Nouvelle Démocratie arrive le parti SYRIZA qui a conquis 26,89% des voix et une projection en sièges de 71. Les socialistes du PASOK arrivent en troisième position avec 12,28% des voix et une projection en sièges de 33. A la 4e place, il y a la droite nationaliste de Grecs Indépendants (7,51% – 20 sièges), puis viennent les néonazis d’Aube Dorée avec 6,92% et 18 sièges. La Gauche démocratique (Dimar) fait 6,25% (6 sièges) et le KKE (communiste) 4,5% (12 sièges).

Ces résultats contraindront le pays à se chercher un gouvernement de coalition.

Alors que le dirigeant de la droite, Antonis Samaras, prône « une renégociation » du plan de rigueur, imposé au pays depuis deux ans par les créanciers, UE et FMI, son adversaire de Syriza, Alexis Tsipras, veut « l’annulation » de ce plan et l’adoption de « plus de mesures de croissance » afin de relancer l’économie, plongé dans une grave récession, pour la cinquième année consécutive.


Selon le ministère de l’Intérieur, « les partis qui seront représentés au parlement seront au nombre de sept, comme lors du précédent scrutin le 6 mai », qui n’avait pas réussi à dégager de majorité nécessaire pour un gouvernement de coalition, contraignant le pays à retourner aux urnes.


« Les deux premiers partis, la droite et le Syriza ont renforcé leur score par rapport au dernier scrutin », selon le ministère.


Dora Bakoyannis, ex-ministre conservatrice des Affaires étrangères, avait revendiqué la victoire pour Nouvelle Démocratie, après l’annonce des estimations officielles du ministère de l’Intérieur. « Nous sommes le premier parti, l’heure (…) est venue de former un gouvernement d’union nationale pour sortir de la crise », a commenté devant les télés Dora Bakoyannis.


LeVif.be, avec Belga

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