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François Hollande: « L’option militaire doit demeurer »

Le Vif

Le président français a affirmé dimanche que l’accord sur le démantèlement des armes chimiques en Syrie représentait « une étape importante, mais pas un point d’arrivée », en soulignant que l’option d’une intervention militaire restait sur la table.

Une résolution à l’ONU sur la mise sous contrôle de l’arsenal chimique syrien, dont le principe a été agréé samedi par les Etats-Unis et la Russie, pourrait être votée « d’ici à la fin de la semaine » prochaine, a ajouté le président français lors d’un entretien à la chaîne de télévision TF1.

« Je considère que c’est une étape importante, mais ce n’est pas le point d’arrivée », a-t-il dit, commentant l’accord conclu à Genève par la Russie et les Etats-Unis.

François Hollande a rappelé qu’il recevrait lundi le secrétaire d’Etat américain John Kerry, le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, ainsi que son chef de la diplomatie Laurent Fabius. « Nous allons mettre en forme la prochaine résolution du Conseil de sécurité » qui portera sur l’accord russo-américain, a-t-il indiqué.

Dans le même temps, l’option militaire doit « demeurer », a dit Hollande. « L’option militaire doit demeurer, sinon il n’y aura pas la contrainte », a-t-il insisté, recourant à un langage similaire à celui tenu dans la journée par John Kerry. Il faut aussi « prévoir la possibilité de sanctions en cas de non-application de l’accord », a jugé M. Hollande.

A propos de l’avenir de la Syrie, il a réaffirmé son engagement pour avoir « un accord politique ».

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