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Fillette virtuelle : Interpol n’a encore reçu aucun élément

Le Vif

Interpol n’a pour l’instant reçu aucune information sur les « prédateurs » sexuels attirés par la fillette philippine virtuelle conçue par une ONG pour les traquer, a indiqué mardi l’organisation internationale de coopération policière basée à Lyon.

La branche néerlandaise de l’ONG Terre des Hommes a annoncé lundi avoir créé une fillette philippine virtuelle que plus de 20.000 « prédateurs » ont contactée, prêts à payer pour voir cette enfant de dix ans se livrer à des actes sexuels par webcam.

Parmi ces « prédateurs », plus de 1.000 ont été « facilement » identifiés, l’ONG affirmant avoir retrouvé leurs adresses, numéros de téléphone et photos, et les avoir transmis aux autorités compétentes, en particulier à Interpol.

Interrogée par l’AFP, Interpol a répondu mardi qu’elle était au courant de l’affaire mais qu’à ce stade « aucune information sur les recherches entreprises par l’ONG ou le rapport qu’elle a publié ne lui a été fournie avant leur révélation ».

« Les autorités néerlandaises transmettront ces données après les avoir elles-mêmes évaluées », a ajouté Interpol dans un communiqué, se refusant à tout commentaire sur l’affaire à ce stade.

Tout en reconnaissant le « rôle important » des ONG dans la protection des enfants, Interpol a souligné qu’il était également « important que toute investigation criminelle soit exclusivement menée par des enquêteurs spécialisés ».

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