© Image Globe

Feu vert arabe pour une enquête sur la mort de Yasser Arafat

Des pays de la Ligue arabe, réunis dimanche à Doha, ont donné leur feu vert à l’idée de la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur la mort de Yasser Arafat, a déclaré le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat.

L’idée a été présentée par le président palestinien Mahmoud Abbas lors d’une réunion à Doha du comité ministériel du suivi du plan de paix arabe, pour faire la lumière sur les circonstances de la mort de Yasser Arafat après les révélations par une enquête d’Al-Jazeera sur la présence d’une quantité anormale de polonium sur les effets personnels de l’ex-leader palestinien.

La commission, qui devrait être d' »un haut niveau de crédibilité », « pourrait requérir une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu », a-t-il ajouté en accusant Israël de « crimes de guerre » contre les Palestiniens.

L’Institute for Radiation Physics de Lausanne (Suisse), qui a analysé des échantillons biologiques prélevés sur les effets personnels d’Arafat remis à sa veuve, Souha Arafat, par l’hôpital de Percy où il est mort le 11 novembre 2004, y a découvert « une quantité anormale de polonium », selon un documentaire diffusé le 3 juillet par la chaîne qatarie Al-Jazeera.

Le président Abbas et Souha Arafat ont déjà donné leur accord à des prélèvements sur la dépouille, qui repose dans un mausolée à la présidence à Ramallah, ce qui impliquerait son exhumation.

Le neveu de Yasser Arafat, Nasser al-Qidwa, a accusé le 12 juillet Israël d’avoir empoisonné le chef historique palestinien au polonium, exigeant que « les responsables de cet assassinat soient jugés.

Le polonium est une substance radioactive hautement toxique, qui a servi à l’empoisonnement en 2006 à Londres d’Alexandre Litvinenko, un ex-espion russe devenu opposant au président Vladimir Poutine.

Le Vif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire