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Farage étrille la Belgique, Michel et Verhofstadt lui répondent

Le député eurosceptique Nigel Farage s’est attaqué jeudi au Premier ministre belge Charles Michel, qui venait de tenir un discours pro-européen dans l’hémicycle de l’UE à Bruxelles.

« Personne n’ose jamais dire la vérité sur la Belgique, mais ce n’est pas une nation, c’est une création artificielle », a-t-il lancé au chef du gouvernement fédéral.

« La vérité c’est qu’il y a deux parties en Belgique, qui parlent deux langues différentes, et qu’elles se détestent intensément. (…) La Belgique n’est pas une nation et c’est pourquoi elle est donc ravie d’adhérer à un niveau européen supérieur », a affirmé le trublion britannique.

Ce dernier a poursuivi en estimant que le Brexit n’était que le début d’un processus de désintégration du projet européen, « dont les jours sont comptés ». Dans sa réplique, Charles Michel a remercié l’eurosceptique pour « ses bons conseils » sur l’avenir de la Belgique. « M. Farage s’est occupé de l’avenir de la Grande-Bretagne avec le Brexit, on voit où en est la situation aujourd’hui », a ironisé le Premier ministre belge.

Le chef de groupe des libéraux au Parlement européen, Guy Verhofstadt (Open Vld), a lui estimé sur Twitter que Nigel Farage constaterait « à quel point la Belgique est réelle lorsqu’elle affrontera l’Angleterre à la Coupe du Monde » de football en juin prochain.

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