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Europe : Merkel à la recherche du « plus grand consensus possible »

Le nom du candidat des Vingt-huit pour la présidence de la Commission européenne doit réunir « le plus grand consensus possible », a affirmé lundi la chancelière allemande Angela Merkel, peu après la suspension du sommet extraordinaire de Bruxelles.

Légalement, une majorité de 21 États membres représentant au moins 65% de la population européenne est suffisante, mais le candidat devra aussi être soutenu par une majorité au Parlement.

Le seuil de 21 et 65% est toutefois jugé insuffisant par Mme Merkel pour une nomination aussi sensible, à laquelle sont liées les présidences du Conseil, le poste de Haut représentant à la politique extérieure, la présidence de la Banque centrale européenne, voire aussi la présidence du Parlement.

« Je ne sais pas si nous aurons l’unanimité (au Conseil), mais nous devons essayer de trouver le plus grand consensus possible afin d’éviter des tensions futures », a commenté Mme Merkel.

La suspension de la réunion « ressemble à un échec, je le comprends, mais si par la suite des problèmes surviennent, on nous demandera: ‘pourquoi n’avez-vous pas négocié un jour de plus?' », a-t-elle poursuivi.

La chancelière dit espérer un compromis mardi. « C’est compliqué, mais avec un peu de bonne volonté, nous pouvons trouver un consensus avant que le Parlement européen ne se choisisse un président ». L’élection du président de l’assemblée est programmée à partir de mercredi matin à Strasbourg.

Mme Merkel continue de soutenir l’idée que les Spitzenkandidaten, qui ont été mis en avant par le Parlement européen dans la course à la présidence de la Commission, « aient un rôle d’une manière ou d’une autre » dans la répartition des postes. « Je pense que c’est nécessaire pour dégager une majorité au sein du Parlement. »

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