Marine Le Pen © AFP/Denis Charlet

Élections en France: la presse française soulagée mais pas rassurée

Le Vif

« Défaite pour tous », ou « élection sans vainqueur », hésite lundi la presse au lendemain du second tour des régionales d’où le Front national est sorti bredouille malgré un nouveau score record.

Il y a une semaine, Libération titrait « Ca se rapproche » à l’issue d’un premier tour où le FN était arrivé en tête dans six régions. « Soulagés, mais », avoue lundi le quotidien de gauche. « La défense républicaine a sauvé les meubles. Il est temps de passer à l’offensive », assène-t-il.

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« Le soulagement est grand parmi les électeurs modérés. Cependant, il ne faudrait pas, pour reprendre une expression célèbre que ce soit un ‘lâche soulagement' », écrit La Croix en reprenant la formule historique de Léon Blum, l’ancien leader socialiste d’avant-guerre au lendemain des accords de Munich. « En d’autres termes, un risque immédiat a été évité. Mais si l’on ne se pose pas de sérieuses questions pour l’avenir, ce n’est que partie remise », ajoute le journal catholique dont la Une est sans équivoque: « La défaite pour tous ».

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« C’est une élection sans vainqueur », renchérit dans La Voix du Nord, le grand quotidien régional. « Le Front national gagne au premier tour et échoue au second, la droite ne profite pas du traditionnel vote sanction et le PS perd sa suprématie régionale. »

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A la tête respectivement de cinq et sept régions, « la gauche et la droite auraient tort cependant de revenir à leurs petites affaires comme si de rien n’était », avertit Le Figaro. « Le FN n’a pas disparu, loin de là. Pour ses adversaires, l’obligation n’en est que plus grande de se montrer à la hauteur de la confiance qui leur a été renouvelée ».

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« Hier, les Français ont pris leurs responsabilités: ils ont voté, en masse. On attend des élus qu’ils prennent les leurs en se réconciliant avec le peuple », martèle Le Parisien/Aujourd’hui en France (populaire).

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C’est peu ou prou la même urgence que formule L’Humanité: « des certitudes devront être bousculées, des routines abandonnées, des expériences tentées… Mais il ne sera pas possible de rester l’arme au pied ». A l’instar de nombreux quotidien, le journal communiste salue le « Sursaut citoyen » du second tour.

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Pour Les Echos, « la forte mobilisation met le FN en échec ». « Le rejet qu’inspire le parti de Marine Le Pen reste majoritaire dans le pays et pousse les électeurs à se mobiliser in fine lorsque le risque apparaît », écrit le quotidien économique.

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