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Des publicités anti-Trump payées par le parti républicain

Le Super Tuesday ‘bis’ l’a encore démontré, Donald Trump est en route pour devenir le candidat républicain à la prochaine élection présidentielle américaine. Pourtant il a bien des ennemis au sein de son parti.

Jusqu’il y a peu, les Républicains voyaient en Trump un clown très controversé, qui risquait surtout de ruiner les chances de leur parti face à la candidate démocrate Hillary Clinton. Mais depuis mardi et le deuxième Super Tuesday , Donald Trump semble être devenu incontournable et est déjà désigné comme « le » candidat républicain…

Seulement, le tonitruant milliardaire est loin de faire l’unanimité dans son propre camp. Les campagnes républicaines visant à le discréditer ou appelant à son boycott se multiplient. Ainsi, consterné par l’ascension du milliardaire, Mitt Romney est sorti de sa relative réserve et n’a pas hésité à qualifier d' »instable » et de « très très pas intelligent », devenant ainsi le porte-parole le plus éminent d’une offensive anti-Trump.

Selon le site internet Slate.fr, une ancienne conseillère de Mitt Romney ainsi qu’un groupe d’autres républicains ont dépensé plusieurs millions de dollars pour diffuser des publicités anti-Trump à la télévision. Une de ces contre-publicités montre des femmes, des actrices, lisant des propos utilisés par Donald Trump pour « décrire » les femmes… Propos jugés sexistes à l’unanimité et qui avaient valu à l’époque bien des critiques au triste sire.

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Un second clip diffusé souligne la violence prônée par Trump en diverses circonstances comme « solution ». La conclusion est sans appel pour le groupe, Trump est bien trop impulsif et violent pour faire un bon président.

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Mais au vu des derniers résultats du bouillonnant milliardaire, on peut s’interroger sur la portée et l’efficacité de ces campagnes. A croire que loin de déstabiliser l’homme d’affaires, celles-ci l’ont plutôt servi.

Reste à voir si au terme de ce sprint à l’investiture d’un candidat de chaque parti, les Républicains reconnaîtront-ils Donald Trump comme leur candidat et le soutiendront-ils dans la course vers la Maison-Blanche.

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