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Départ mardi des hélicoptères belges Agusta vers le Mali

Le Vif

Les deux hélicoptères Agusta A109 en version médicalisée que la Belgique a mis à la disposition de la France pour son opération Serval au Mali devraient quitter mardi après-midi – avec un jour de retard – l’aéroport militaire de Melsbroek à destination de Bamako, a-t-on appris de sources concordantes au ministère de la Défense.

Ils doivent arriver sur place mercredi et être « quasi-immédiatement opérationnels », a assuré un porte-parole de la Défense.

Leur transport se fera avec un avion de transport affrété auprès de la société Volga-Dnepr, un Iliouchine Il-76 de construction russe qui les embarquera en matinée.

Le personnel chargé de les mettre en oeuvre – une quarantaine de personnes – est déjà parti en deux vagues, dont la plus importante a quitté Bruxelles dimanche à destination d’un lieu intermédiaire, Lomé, la capitale du Togo, à bord de l’Airbus A330 loué par la Défense. L’avion emportait également le matériel nécessaire à la mission de ces deux hélicoptères.

En l’absence de demande formelle de la part de la France de les engager plus au nord du Mali, ces appareils, dont un en réserve, devraient – au moins dans un premier temps – rester basés à Bamako.

Un groupe de travail interministériel qui devait se pencher lundi matin sur la question d’un éventuel déploiement de ces hélicoptères « plus au nord » n’a pris aucune décision, selon une source gouvernementale informée.

La décision initiale du conseil ministériel restreint puis du conseil des ministres prévoyait en effet un stationnement en « zone sécurisée ». Mais l’armée française souhaiterait que ces hélicoptères, qui doivent servir à acheminer d’éventuels blessés vers un hôpital ou une antenne chirurgicale, se trouvent « à l’arrière du front, mais pas trop loin ». Car entre-temps, la ligne de front s’est éloignée de plusieurs centaines de kilomètres de Bamako.

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