Justin Forsyth © Xinhua

Démission du numéro 2 d’Unicef, accusé de comportement inapproprié

Le Vif

Le numéro deux de l’Unicef, le Britannique Justin Forsyth, a annoncé jeudi sa démission après avoir été accusé de comportement inapproprié envers des femmes alors qu’il travaillait pour l’organisation Save the Children.

« Avec le coeur lourd, je présente aujourd’hui à l’Unicef ma démission du poste de directeur général adjoint », a-t-il déclaré dans une déclaration postée sur son site internet personnel.

Il précise qu’il ne démissionne pas « à cause des erreurs (…) commises à Save The Children », expliquant qu’elles ont été « traitées » il y a plusieurs années, mais pour éviter de causer un « préjudice à l’Unicef comme à Save The Children », deux organisations qu’il « aime et chéri(t) vraiment ».

La directrice de l’Unicef, « Henrietta Fore, a accepté aujourd’hui la démission de son adjoint Justin Forsyth », a indiqué l’organisation dans un communiqué. Il travaillait depuis deux ans pour l’Unicef.

« Nous sommes reconnaissants envers M. Forsyth pour son travail au cours des deux dernières années pour défendre les enfants les plus vulnérables et aider la mission de l’Unicef à sauver des vies d’enfants. Cette mission est désormais plus importante que jamais », ajoute le communiqué de la patronne du Fonds des Nations unies pour l’enfance.

L’Unicef a assuré n’avoir pas été au courant des accusations de comportement inapproprié qui avaient été portées contre Justin Forsyth avant qu’il ne soit engagé au Fonds.

Trois employées de Save the Children ont accusé Justin Forsyth alors qu’il dirigeait cette ONG britannique d’avoir eu à leur égard un comportement déplacé. Ce dernier leur aurait envoyé des messages inappropriés et aurait fait des commentaires sur leur tenue vestimentaire.

Ces accusations sont survenues dans le sillage du vaste scandale touchant l’organisation britannique Oxfam, incluant des faits de prostitution en Haiti.

Oxfam est une confédération d’une vingtaine d’organisations humanitaires qui emploie 10.000 personnes à travers le monde et plusieurs dizaines de milliers de volontaires.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a édicté une règle de tolérance zéro pour tout comportement sexuel inapproprié qui serait commis au sein de l’organisation ou de ses agences.

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