Fosses communes près de Przemysl © AFP

Découverte en Pologne de plus 3000 soldats victimes du nazisme

Stagiaire Le Vif

Les alentours de l’ancien stalag de Przemysl, une ville du sud-est de la Pologne, font l’objet de fouilles archéologiques. En six semaines, les restes de 3000 prisonniers soviétiques et italiens tués par les nazis ont déjà été découverts.

Non loin du stalag n°327 de Przemysl-Pikulice, qui est aujourd’hui devenu un champ, une équipe de douze personnes effectuent des recherches dans huit fosses communes. Les près de 3000 corps retrouvés appartiennent à des soldats soviétiques et italiens qui ont placé dans ce camp de prisonniers de guerre allemands. D’après un des archéologues, les victimes seraient mortes de faim et de maladies dues aux conditions dans lesquelles elles devaient vivre. Il n’était effectivement pas rare que les nazis laissent leurs prisonniers mourir de faim et les dépouillent de leurs objets avant de transporter leurs cadavres dans des fosses communes.

Quelques objets ont toutefois été retrouvés, tels que des plaques d’identités militaires, malheureusement, elles sont presque illisibles rendant l’identification très difficile. A ce jour, seuls deux corps ont été identifiés. Ceux de Tchernienko et Vassili Bounko, des soldats soviétiques. Tous ces corps ou restes de corps seront envoyés Nehrykba non loin de Przemysl, où se trouve un cimetière militaire qui sera inauguré en 2015 mais où déjà 1500 corps sont déjà enterrés depuis 1963.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire