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Dans la tourmente, l’UMP fait le ménage

Le Vif

Le bureau politique de l’UMP, le parti de l’ex-président de droite Nicolas Sarkozy, en proie à une crise sans précédent, a décidé mardi de se séparer d’une quinzaine de collaborateurs, dont trois sous forme de « licenciement pour faute grave », a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

La formation d’opposition est touchée par un vaste scandale de fausses facturations et de dépenses exorbitantes qui ont coûté en juin son poste de président au député Jean-François Copé. Parmi les personnes dont le parti a décidé de se séparer figure Jérôme Lavrilleux, l’ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé et ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy. Une procédure d’exclusion du parti est en cours à son encontre. Trois autres personnes, qui avaient comme Jérôme Lavrilleux la possibilité de signer les factures, Eric Césari, Fabienne Liadzé et Pierre Chassat, sont en procédure de licenciement pour « faute grave ». Ces trois cadres avaient été suspendus mi-juin après le départ de Jean-François Copé.

Au cours du bureau politique de l’UMP, des économies pour un montant de 1,7 million d’euros ont été détaillées, selon l’entourage de la direction provisoire mise en place en attendant un congrès à l’automne. L’UMP accuse une dette de 74,5 millions d’euros, dont une grande partie vient des dépenses importantes réalisées en 2012 pendant la campagne présidentielle, avait indiqué le 8 juillet Alain Juppé, l’un des trois codirigeants provisoires du parti.

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