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Crash en Egypte : « Pas encore de preuve ou de données confirmant un attentat »

Le Vif

Le ministre égyptien de l’Aviation civile a affirmé que les enquêteurs « n’avaient pas encore de preuve ni de données confirmant l’hypothèse » que l’explosion d’une bombe est à l’origine du crash. Londres et Washington jugent pourtant cette thèse probable.

« L’hypothèse d’une détonation dans l’avion russe n’est pas basée sur des faits » et « l’Egypte tient à ce que l’enquête soit intègre et minutieuse afin de permettre d’établir les faits aux yeux du monde entier pour préserver la sécurité et la sûreté de l’aviation civile dans le monde », poursuit le ministre Hossam Kamal cité dans un communiqué de son cabinet.

« Tous les aéroports d’Egypte répondent aux normes internationales en terme de mesures de sécurité, lesquelles font l’objet d’audits réguliers par l’Autorité égyptienne de l’aviation civile, ainsi que d’organismes internationaux et d’équipes d’audit bilatérales des Etats-Unis et du Royaume-Uni », assure encore le ministre.

Vols annulés

Depuis jeudi, Londres et Washington jugent probable qu’une bombe soit à l’origine du crash samedi dans le Sinaï de l’Airbus A321-200 de la compagnie charter russe Metrojet, victime selon les enquêteurs d’une soudaine dislocation de sa carlingue en pleine altitude de croisière 23 minutes après son décollage de la station balnéaire de Charm el-Cheikh.

Londres a suspendu mercredi soir par précaution les vols entre Charm el-Cheikh et le Royaume-Uni, indiquant disposer « de nouvelles informations » accréditant la thèse selon laquelle une bombe en serait responsable.

« Nous travaillons avec les compagnies aériennes et les autorités égyptiennes pour mettre en place des mesures d’urgence à court terme qui nous permettront de ramener en sécurité les touristes britanniques », a déclaré M. Hammond sur la chaîne Sky News.

En Belgique, Jetair a également annulé un vol jeudi matin.

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