© Reuters

Chine: la guerre des chefs

A quelques mois de la relève de l’équipe au pouvoir à Pékin, l’ancien chef du Parti communiste dans la ville de Chongqing, Bo Xilai, a été limogé alors qu’il a longtemps été promis à un bel avenir au sein du Parti.

Et si la campagne électorale la plus intéressante, en 2012, n’était pas aux Etats-Unis, mais en Chine? Le limogeage de Bo Xilai, l’ex-chef charismatique de la mégapole de Chongqing, longtemps promis à un bel avenir au sein du Parti communiste, intervient à quelques mois de la relève, en octobre, de l’équipe au pouvoir à Pékin. S’il est sans doute trop tôt pour y voir la victoire des « libéraux » sur les « conservateurs », ou l’inverse, la disgrâce de Bo révèle surtout l’intensité de la lutte pour les postes clefs qui agite en coulisse le Parti. Apprécié des diplomates et des investisseurs étrangers, Bo Xilai menait une lutte anticorruption et antimafia. Il paie surtout le prix de sa popularité auprès de nombreux Chinois: les mandarins du Parti se méfient des personnalités trop charismatiques.

LeVif.be avec L’Express

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire