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Chine : fin du procès de Bo Xilai

Le Vif

Le procès pour corruption du dirigeant déchu Bo Xilai s’est achevé lundi, le jugement étant mis en délibéré à une date non précisée, a annoncé le tribunal.

« L’audience est levée. Le verdict sera rendu à une date qui reste à déterminer », a indiqué la cour dans un microblog.

Au cinquième jour d’une audience qui a tenu en haleine la Chine, le procureur a reproché à l’accusé des infractions « extrêmement graves », ce qui laisse augurer une peine sévère.

Bo Xilai était jugé depuis jeudi pour corruption, détournement de fonds et abus de pouvoir dans un tribunal de Jinan, ville située dans l’est de la Chine.

Les autorités ont étroitement contrôlé de bout en bout ce procès qui s’achèvera, de l’avis des experts, par l’annonce d’un verdict de culpabilité déjà décidé par la direction communiste.

L’accusé, qui encourt la sentence capitale, devrait selon eux être condamné à une longue peine de réclusion.

Les représentants de l’accusation n’ont trouvé aucune circonstance atténuante à l’ancien membre du puissant Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois.

La brutale disgrâce l’an dernier de ce sexagénaire charismatique, promis aux plus hautes fonctions dans l’équipe dirigeante de la deuxième puissance mondiale, avait créé une onde de choc dans l’appareil communiste et le pays.

Bo Xilai a commis des faits « extrêmement graves »

Les infractions reprochées au dirigeant déchu chinois Bo Xilai sont « extrêmement graves », a affirmé le procureur.

Tandis que l’audience semble entrée dans sa phase finale, les représentants de l’accusation n’ont trouvé aucune circonstance atténuante à l’ancien membre du puissant Bureau politique du Comité permanent du Parti communiste chinois.

« Il plaide non coupable des charges à son encontre et aucune circonstance atténuante ne permet d’envisager pour lui une peine allégée », a déclaré le procureur, selon une transcription des débats diffusée par le tribunal. Dans la procédure pénale en Chine, un tel type d’annonce laisse augurer d’une lourde peine.

La brutale disgrâce l’an dernier de ce sexagénaire charismatique, promis aux plus hautes fonctions dans l’équipe dirigeante de la deuxième puissance mondiale, avait créé une onde de choc dans l’appareil communiste et le pays.

Les autorités contrôlent étroitement ce procès sensible qui s’achèvera, de l’avis des experts, par l’annonce d’un verdict de culpabilité déjà décidé par la direction communiste.

Bo Xilai a démenti en bloc avoir reçu l’équivalent de 2,67 millions d’euros en pots-de-vin, incluant une villa en France. Il a en revanche « assumé une certaine responsabilité » dans un détournement de cinq millions de yuans (612.000 euros) de fonds publics au profit de sa femme Gu Kailai, sans toutefois reconnaître sa culpabilité.

Il a également admis des « erreurs » dans la gestion des suites de l’assassinat par son épouse d’un Britannique.

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