© Image Globe

Cameron favorable à un referendum sur une redéfinition des liens GB-UE

Le Premier ministre britannique David Cameron a assuré qu’il soutiendrait l’idée d’un referendum sur une renégociation des liens de la Grande-Bretagne avec l’Union européenne. « Pour moi, les deux termes ‘Europe’ et ‘referendum’ pouvent aller ensemble », écrit M. Cameron dans un article publié samedi sur le site internet du Sunday Telegraph.

M. Cameron a souligné qu’il n’était pas favorable à un referendum sur la question de l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’UE. « Quitter (l’UE) ne serait pas dans l’intérêt de notre pays », a-t-il ajouté. « Mais le fait est que les Britanniques ne sont pas satisfaits de ce qu’ils ont, et moi non plus ».

Le Premier ministre conservateur a indiqué qu’il se prononçait pour « une position différente, plus souple et moins pesante pour la Grande-Bretagne au sein de l’UE ».

« Ce que je souhaite, et ce que, je le pense, la grande majorité des Britanniques souhaite, ce sont des modifications dans notre relation » avec l’UE. M. Cameron, qui a prévenu que Londres ne s’associerait pas aux mesures destinées à renforcer l’intégration de l’UE pour sortir le zone euro de la crise, a estimé que la Grande-Bretagne était submergée par la bureaucratie européenne.

« Il n’y a pas trop peu d’Europe, au contraire, il y en a trop », a estimé M. Cameron. « Trop de coût, trop de bureaucratie, trop d’ingérence dans des sujets qui relèvent des Etats, de la société civile et des personnes », a-t-il ajouté. « Des pans entiers de la législation (européenne) concernant le social, le temps de travail et les affaires intérieures devraient à mon avis être mis au rebut », a-t-il poursuivi.

M. Cameron est soumis aux pressions des eurosceptiques de son parti qui souhaitent voir Londres récupérer des compétences détenues par Bruxelles, mais les partenaires des Conservateurs, les Libéraux-démocrates sont pro-européens.

Selon un sondage publié le 11 juin par le Times, 81% des Britanniques pensent qu’un référendum pour redéfinir les liens entre leur pays et l’UE devrait être organisé dans les prochaines années, tandis que la moitié des sondés veulent une consultation dès maintenant.

La Grande-Bretagne n’est pas membre de la zone euro qui compte 17 membres, ni de l’espace Schengen. La Grande-Bretagne s’était déjà mise en retrait de l’UE en refusant d’adhérer en décembre dernier au pacte de stabilité européen, jugeant que le traité menaçait les intérêts de la City.

Avec Belga.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire