© F. J. O.

Bruxelles et Moscou à fleurets mouchetés

Dans le sillage de l’affaire Skripal, la Belgique a expulsé un diplomate russe et la Russie a fait de même avec un diplomate belge.

Son nom n’a pas été divulgué, mais il s’agirait d’Evie Ruymbeke, conseillère commerciale auprès de notre ambassade à Moscou. Cette mesure réciproque ne devrait pas faire trop mal. Le Russe renvoyé a été désigné  » car son profil était davantage lié au renseignement qu’à sa fonction déclarée « , confie une source au SPF Affaires étrangères pour traduire le mot  » espion « .

Cela dit, il reste encore… 102 diplomates affectés à l’ambassade de Russie à Bruxelles (contre six en sens inverse). Quant à la Belge renvoyée,  » Moscou n’a pas voulu viser les conseillers politiques « , précise la même source, qui ajoute que le commerce extérieur est devenu une compétence davantage régionale que fédérale.  » Cette mesure n’aura aucun impact sur nos exportateurs « , confirme un agent de l’Awex (agence wallonne à l’exportation), pour qui les relations de plus en plus tendues entre la Russie et les Etats-Unis  » pourraient justement inciter Moscou à se rapprocher de certains pays européens comme la Belgique.  »

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