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Bruno Tobback sur la sellette, John Crombez apparait en successeur potentiel

John Crombez, figure montante des socialistes flamands, a indiqué dimanche sur VTM que le mécontentement qui anime certains au sp.a à l’égard de la présidence de Bruno Tobback n’avait pas subitement disparu alors que le parti vient d’organiser vendredi et samedi ses journées parlementaires à Nieuport.

Le sp.a s’apprête à jouer l’opposition à tous les niveaux. « La discussion sur le calendrier et le rythme qui doivent nous conduire à la nouvelle présidence du parti est importante mais ce qui compte c’est que nous ayons un parti fort », a dit dimanche l’ex-secrétaire d’Etat fédéral. Nouveau chef de file du groupe sp.a au Parlement flamand, John Crombez est l’un de ceux qui doit contribuer à animer la refondation du sp.a. Une opération nommée « crescendo » vient d’être lancée.

Ces derniers mois, l’ambiance n’est pas sereine au sp.a qui a du mal à digérer sa défaite aux élections. Vendredi et samedi, on s’est montré « constructif », a toutefois nuancé John Crombez. Alors que Bruno Tobback est sur la sellette, le député ostendais a assuré que l’image d’un parti telle qu’elle apparaît à l’extérieur est souvent totalement différente de la situation en interne. « Les couteaux ne sont pas tirés », a-t-il certifié. John Crombez a cependant admis que le mécontentement à l’égard de Bruno Tobback n’avait pas soudainement disparu. Et le temps est venu pour le sp.a de commencer une autre histoire.

Dès lundi, il faudra répondre à la Déclaration de septembre de Geert Bourgeois qui ouvre la session du Parlement flamand. Le sp.a devra se montrer tout de suite très fort dans l’opposition, a prévenu John Crombez. Alors qu’il est présenté comme un successeur potentiel à la présidence du parti, le nouveau chef de file des socialistes flamands a assuré qu’il entendait aller de l’avant. « Dès demain, j’appuierai sur les gaz comme chef de groupe au Parlement flamand », a-t-il dit.

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