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Brésil : le maire de Rio condamne le vandalisme et dresse le bilan

Le Vif

Le maire de Rio de Janeiro, Eduardo Paes, a condamné vendredi les violences et actes de vandalisme qui ont émaillé la manifestation historique de 300.000 personnes au centre-ville la veille et dressé le bilan des dégâts.

« Je n’ai aucun doute que la plupart des manifestants avaient de bonnes intentions et cherchaient à défendre leurs droits », a déclaré le maire au cours d’une conférence de presse à l’hôtel de ville. « Mais malheureusement des groupes, une minorité certes, mais par leurs actes de vandalisme, ont fini par ternir cette manifestation qui fait partie de l’histoire démocratique de la ville », a ajouté M. Paes avant de faire état du bilan des violences qui ont fait « 62 blessés, dont huit gardes municipaux », selon lui.

Simultanément, le secrétaire à la Sécurité de Rio de Janeiro, José Mariano Beltrame, responsable du programme de « pacification des favelas » depuis 2008, a indiqué au cours d’une conférence de presse que « huit personnes avaient été interpellées » dans le cadre de ces violences.

La maire a précisé que des bâtiments publics avaient été endommagés, sept voitures détruites, et le plus grand centre de culture de la samba, le « Terreirao do samba » où la mairie installe des écrans géants pendant les matchs de la Coupe des Confédérations, « complètement détruit » tout comme certaines installations du Sambodrome où ont lieu les défilés du carnaval.

Plusieurs agences bancaires du centre-ville et magasins ont été détruits et certains pillés, a ajouté M. Paes. « Tout ceci est très loin de la démocratie », a-t-il souligné.

Et le maire a fait la liste des dégâts : 98 feux de signalisation endommagés, 31 panneaux indicateurs détruits ou volés, 62 abribus saccagés, 46 plaques avec le nom des rues détruites ou volées et 340 poubelles endommagées et brûlées.

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