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135 journalistes et professionnels des médias ont été tués en 2014

Au cours de l’année, 118 journalistes ont été tués, « victimes d’attaques ciblées, à la bombe ou par des tirs croisés », et 17 autres ont perdu la vie dans des accidents de la route ou catastrophes naturelles.

En 2014, 118 journalistes et professionnels des médias ont été tués, « victimes d’attaques ciblées, à la

bombe ou par des tirs croisés » dans l’exercice de leur travail, soit 13 de plus qu’en 2013, révèle mercredi la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ). Dix-sept autres ont perdu la vie lors d’accidents de la route ou de catastrophes naturelles survenus également dans le cadre de leur travail.

Pour la deuxième année consécutive, l’Asie Pacifique fut la région du monde la plus dangereuse pour les journalistes et leurs collaborateurs, avec 35 tués en 2014. Elle est suivie par le Moyen Orient (31 tués), les Amériques (26), l’Afrique (17) et l’Europe (9).

Selon la 24e liste annuelle publiée par la FIJ, « les guerres meurtrières en Syrie, en Irak et en Ukraine, de même que les insurrections violentes en Afghanistan et au Pakistan, ont causé la plupart des meurtres de journalistes ». Le Pakistan est considéré comme le pays le plus dangereux au monde avec 14 journalistes tués, devant la Syrie (12 morts), l’Afghanistan et la Palestine (9 morts chacun), l’Irak et l’Ukraine (8), le Honduras (6) et le Mexique (5).

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