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Tupac, Elvis, Michael Jackson… L’avenir est-il dans l’hologramme?

Quelques mois après l’apparition sur la scène du Coachella Festival de l’hologramme de Tupac, c’est Elvis qui devrait reprendre le chemin des tournées. Nos idoles défuntes reverront-elles toutes le jour « autrement »?

Tupac Shakur, Elvis Presley, et pourquoi pas John Lennon, Dalida, Amy Winehouse… Les chanteurs morts auraient-ils de l’avenir? En avril dernier, lors du concert de Snoop Dog et Dr Dre à Coachella, une entreprise -Digital Domain Media Group- a fait sensation avec un hologramme de Tupac. L’engouement et l’émotion provoqués par la présence du rappeur sur scène, 15 ans après sa mort, ont donné des idées. Et c’est la même entreprise qui a signé avec CORE Media Group, spécialisé dans la promotion de groupes cultes, pour faire renaître le King. Les fans seront -peut-être- ravis, et l’argent coulera -sûrement- à flots.

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Hologrammes, projections sur fonds verts, projections au sol en 2D… Les techniques sont multiples pour faire apparaître les absents sur scènes. Côté création pure, au Japon, le personnage féminin Miku Hatsune -16 ans, 42 kg pour 1,58 m- qui accompagne depuis 2007 un programme vocal est devenu une « chanteuse » très populaire, notamment en Chine. Côté chanteuse vivante, Lara Fabian a utilisé ce procédé en 2009 pour convoquer Edith Piaf ou la bien vivante Véronique Sanson lors de sa tournée. Et en 2011 Mariah Carey s’est produite dans cinq villes différentes en hologramme pour une marque de télécommunication… Après le phénomène Tupac, le frère de Michael Jackson a déclaré au Sun que l’idée a été envisagée pour le spectacle Michael Jackson The immortal World Tour au Cirque du Soleil, qui se contente finalement de vidéos et de photos du chanteur.

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Si l’hologramme de Tupac a agréablement créé la surprise, on peut se demander quel est l’intérêt d’un concert complet, voire d’une tournée, avec un chanteur « sans corps ». Les hologrammes deviendront-ils une habitude, surfant sur une nostalgie des idoles? Le succès à venir d’Elvis sur scène le dira peut-être…

Par Marie Le Douaran, L’Express

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