© Reuters Pictures

Les femmes de chambre new-yorkaises équipées d’un bouton d’alarme

Un « panic button » devrait être mis à la disposition des femmes de chambre dans les grands hôtels new-yorkais dès cet été. Un gadget qui surgit un an après l’affaire DSK.

Des négociations entre les directions et les employés des grands hôtels new-yorkais viennent d’aboutir. Pour encourager les employés à rester, ils ont usé d’arguments solides et détonants: hausse de salaires, couverture sociale et cotisations de retraite.


Mais les directions ont surtout proposé la distribution d’un bouton d’alarme pour être à l’abri d’éventuel assaut de client. Il s’agit d’un petit boîtier comportant une alarme mise à la disposition du personnel, s’ils ressentent un danger, ils n’auront qu’à buzzer pour être détectés immédiatement. Ce bouton d’alarme sera distribué aux gouvernantes, aux employés du service de chambre, et à toute personne venant remplir le minibar.

Un lien avec l’affaire DSK ?

L’invention de ce gadget n’est probablement pas sans lien avec la sulfureuse affaire DSK, conforte le NewYork Times.

Le journal cite également Rory I. Lancman, élu de l’Assemblée de l’État de New York qui a contribué au projet de loi : « Après ce qui est arrivé l’an dernier et, nous le savons désormais, à cause de ce qui arrive trop souvent dans les hôtels, nous remercions les responsables d’avoir décidé d’appliquer l’esprit de notre proposition de loi ».

Cependant, l’association des hôtels de New York refuse encore de lier cette décision avec les événements du Sofitel survenus en mai dernier.
Le Hilton et le Waldorf-Astoria, qui ne font pas partie de l’Association des grands hôtels de New York, doivent encore discuter de cette mesure avec leur personnel. Elle sera soumise aux votes des syndicats lundi, indique Le Monde.fr, et devrait être mise en place dès cet été.

Astrid Thins (stg)

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