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UE: Macron veut sortir du Conseil avec la « nouvelle équipe » pour les postes clés

Le Vif

Le président français Emmanuel Macron tient à ce que le Conseil européen aboutisse ce dimanche à un compromis quant à la « nouvelle équipe » aux postes clés de l’UE, a-t-il indiqué à son arrivée à un sommet extraordinaire à Bruxelles.

« Je suis optimiste, je pense que nous pouvons trouver un accord constructif. Je considère qu’il faut un esprit de compromis et d’ambition pour l’Europe », a-t-il déclaré. Le locataire de l’Elysée a également rappelé que la compétence des candidats, mais aussi les questions d’équilibre géographique et de genre restaient particulièrement importantes pour la France.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE tenteront, dès 18h00, de s’entendre pour désigner les prochains présidents de la Commission, du Conseil et de la Banque Centrale européenne (BCE), mais aussi le futur haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères.

« C’est cette nouvelle équipe que nous allons arrêter: pour trois noms dès aujourd’hui et pour la présidence de la BCE sans doute un peu après », a commenté le président français. M. Macron a cité trois noms – ceux du conservateur Michel Barnier (PPE), de la libérale danoise Margrethe Vestager et du socialistes néerlandais Frans Timmermans (S&D)-, qui répondent à ses yeux au critère de compétence pour la présidence de la Commission. Il a toutefois rappelé que les deux derniers mentionnés, issus du système des spitzenkandidaten (les chefs de files désignés par les familles politiques européennes), n’avaient pas été en mesure de rassembler une majorité derrière leurs noms lors du dernier Conseil.

Le président français, qui s’attend à ce qu’une solution soit trouvée, a encore insisté sur l’importance de nommer deux femmes aux hautes fonctions européennes, mais aussi d’avoir des personnes issues des pays de l’est de l’Europe à certains postes.

Merkel s’attend à « des discussions pas très faciles »

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré dimanche s’attendre à « des discussions pas très faciles » lors du sommet de Bruxelles des dirigeants européens qui vont tenter de s’entendre sur les nominations aux postes clés de l’UE.

« Vu comment se présentent les choses, ce ne seront pas des discussions très faciles, c’est le moins que l’on puisse dire », a-t-elle estimé en en arrivant au sommet pour désigner notamment le successeur du Luxembourgeois Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne.

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