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« La présence physique » des forces de l’ordre « pas exclue » dans les écoles en France

Le ministre de l’Intérieur français a déclaré vendredi qu’il « n’exclu(ai)t pas la présence physique des forces de l’ordre » dans les établissements, parmi les mesures pour renforcer la sécurité, après l’affaire de l’enseignante braquée avec une arme factice par un élève à Créteil.

Cette mesure pourrait être décidée notamment « dans les quartiers les plus difficiles », a précisé Christophe Castaner.

Cette présence pourrait être décidée « à des moments de tension particulière dans la journée » et « évidemment avec l’accord du chef d’établissement », a détaillé le ministre, prônant « une approche quartier par quartier », plutôt qu’une circulaire nationale.

Il faut que « l’école soit un endroit sanctuarisé, protégé, que nos enseignants soient protégés et que nos élèves soient aussi protégés de ces violences inacceptables », a-t-il insisté.

Parmi les autres mesures qui seront annoncées et présentées mardi en Conseil des ministres, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a notamment évoqué « la question du signalement systématique des faits », « des sanctions proportionnées éducatives » et le « renforcement des équipes mobiles de sécurité qui permettent de remettre l’ordre dans un établissement ».

Il a également annoncé, pour les élèves de 13 à 18 ans, « la possibilité d’avoir des établissements spécialisés », avec des personnels éducatifs, mais aussi « d’origine militaire ou de la police ».

La ministre de la Justice Nicole Belloubet a quant à elle notamment « proposé de multiplier les travaux d’intérêt général dans les établissements scolaires, ce qui aura une forte valeur éducative ».

Le président français Emmanuel Macron avait demandé que soient prises « toutes les mesures » pour que ce type d’incident ne se reproduise pas, jugeant « inacceptable » de menacer un professeur.

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