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L’auteur présumé de l’attaque à Nice, un Tunisien arrivé en France le 9 octobre

L’auteur présumé des coups de couteau mortels contre un homme et deux femmes est un Tunisien de 21 ans arrivé en France le 9 octobre après avoir débarqué sur l’île italienne de Lampedusa le 20 septembre, a précisé jeudi soir Jean-François Ricard, le procureur antiterroriste chargé de l’enquête.

Des informations confirmées à l’AFP par une source du ministère de l’intérieur italien, qui ajoute que l’homme n’avait pas été fiché par le renseignement italien. Il était aussi inconnu des services de renseignement français.

La Tunisie, qui a condamné fermement l’attaque, a également annoncé l’ouverture d’une enquête « à la suite des soupçons selon lesquels un Tunisien a commis une opération terroriste à l’extérieur du pays. »

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a condamné une « attaque odieuse », tandis que de nombreux pays dans le monde exprimaient leur solidarité avec la France.

https://twitter.com/antonioguterres/status/1321920582200512512António Guterreshttps://twitter.com/antonioguterres

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Une femme et un homme y ont été tués à coup de couteau par un homme qui a crié « Allah Akbar » (« Dieu est le plus grand », en arabe). Une autre femme, grièvement blessée, est décédée dans un bar proche où elle s’était réfugiée.

Les victimes sont une dame âgée que l’agresseur a tenté de décapiter et une mère de famille d’une quarantaine d’années, ainsi que le sacristain de l’église, un laïc d’environ 45 ans, père de deux filles.

Si nous sommes attaqués, c’est pour les valeurs qui sont les nôtres, notre goût de la liberté

« Si nous sommes attaqués, c’est pour les valeurs qui sont les nôtres, notre goût de la liberté », a estimé le chef de l’Etat français à Nice, en évoquant également une attaque au couteau d’un vigile du consulat français à Jeddah, en Arabie saoudite, survenue simultanément à celle de Nice.

L’attentat a poussé la France à remonter au niveau maximum son plan de sécurité Vigipirate.

Le président Macron a précisé que le nombre de soldats patrouillant dans les rues passerait de 3.000 à 7.000, et devront particulièrement protéger les lieux de culte, autour de la fête catholique de la Toussaint.

« Nous ne cèderons rien » sur les valeurs qui font la France, en particulier « la liberté de croire et ne pas croire », a martelé Emmanuel Macron, en apportant tout « le soutien de la Nation aux catholiques », visés une nouvelle fois après l’assassinat en 2016 du prêtre Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Ouest).

Nice a déjà été endeuillée en 2016 par un attentat au camion-bélier qui a fait 86 morts sur la Promenade des Anglais le 14 juillet, en pleine fête nationale.

La France subit depuis 2015 une vague d’attentats sans précédent, qui a fait 260 morts.

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