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Urotropine, fluorures, sotalol… Pas d’amélioration de la qualité des eaux de la Meuse

L’amélioration de la qualité des eaux de la Meuse amorcée les années précédentes ne s’est pas poursuivie en 2011, annonce lundi la RIWA-Meuse, l’association des sociétés qui produisent de l’eau potable à partir des eaux de la Meuse.

Dans son rapport annuel, « La qualité des eaux de la Meuse en 2011 », RIWA-Meuse fait état de dépassements plus nombreux des valeurs-plafonds au-delà desquelles les concentrations de certaines substances sont directement nuisibles à la protection des eaux et à l’approvisionnement durable en eau potable.

La Riwa-Meuse pointe deux causes principales à cette augmentation des dépassements en 2011. L’une des causes est d’ordre climatique: l’année 2011 a été relativement chaude et sèche et le débit de la Meuse est resté assez faible. Le volume diminuant, les substances polluantes ont été moins diluées qu’en moyenne.

Métroprolol, sotalol, ibuprofène…

L’autre grande cause concerne différents secteurs d’activités qui rejettent des substances entraînant des dépassements des valeurs recommandées. Sont ainsi pointés les produits de contraste utilisés en radiologie, certains médicaments (carbamazépine, métroprolol, sotalol, ibuprofène, metformine), des produits industriels et de consommation (EDTA, urotropine et fluorures), le glyphosate et l’AMPA.

Les teneurs en produits phytopharmaceutiques dans la Meuse restent supérieures à la norme en matière d’eau potable; aucune nouvelle amélioration n’a été constatée depuis 2007.

« Grâce aux techniques de traitement utilisées, l’eau potable distribuée est encore toujours sûre et fiable », tient toutefois à rassurer la RIWA-Meuse.

Avec Belga

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