Cette nouvelle espèce, baptisée "Kayentapus ambrokholohali", appartient au groupe de dinosaures "méga-théropodes", des bipèdes géants comme le Tyrannosaure rex. © iStockPhoto

Une autre explication à la disparition des dinosaures

Stagiaire Le Vif

Une nouvelle étude tend à montrer qu’un astéroïde ne serait pas le seul responsable de la disparition des dinosaures.

Il y a 65 millions d’années, les dinosaures régnaient en maître sur la Terre. Mais ils ont fini par disparaître et la raison de cette extinction a été au coeur de bien des débats scientifiques. Il y a une vingtaine d’années, la thèse de l’astéroïde ayant heurté la Terre a été retenue comme la cause probable de cette disparition. La collision aurait créé un nuage de poussière qui aurait recouvert la planète, empêchant la lumière d’atteindre le sol, ce qui a mis tout l’écosystème en danger.

Mais une étude vient remettre cette thèse en question. Ou, tout du moins, la compléter. Certains scientifiques avancent qu’en plus de l’astéroïde, des éruptions volcaniques d’une ampleur inimaginable ont frappé la Terre à répétition pendant une période assez longue. La puissance du phénomène était telle que, en Inde, près de 518 000 km² du territoire était recouvert par une couche de cendres de 2,41 kilomètres. Les gaz et autres particules libérés par ces éruptions auraient également joué un rôle dans la disparition des dinosaures.

Les éruptions auraient commencé 250 000 ans avant l’extinction des dinosaures et auraient duré près de 750 000 ans selon Blair Schoene, géologue à l’Université de Princeton.. Si elles n’expliquent pas la disparition de toutes ces espèces à elles seules, elles ont considérablement changé le climat et l’environnement pour en mettre plusieurs en danger.

Certains scientifiques remettent toutefois cette explication en question. S’ils ne doutent pas que les éruptions ont bien eu lieu, c’est le lien fait entre ce phénomène et la disparition des dinosaures qui pose problème. Brian Huber, directeur du département paléobiologie de la Smithsonian Institution, refuse de remettre en cause la thèse de l’astéroïde. Pour lui, les données récoltées jusqu’à présent et tous les tests réalisés vont dans ce sens.

Il juge l’argument des volcans (qui a déjà été évoqué plusieurs fois avant ces nouvelles découvertes » « fatigant ». Pour lui, les scientifiques qui soutiennent cette thèse ne sont qu’une minorité face aux preuves défendant l’astéroïde.

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