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Radon: davantage de communes du Brabant wallon seront en zone à risques en 2018

Comme les autres provinces de Wallonie, le Brabant wallon a lancé en octobre une campagne de sensibilisation aux risques du radon.

Ce gaz radioactif venant du sous-sol peut se concentrer dans les maisons et est responsable de près de 500 cancers pulmonaires par an en Belgique. En Brabant wallon, Genappe et Court-Saint-Etienne sont considérées comme des communes à risques aujourd’hui. Mais un changement des normes européennes entraînera, en 2018, une entrée dans cette catégorie de trois autres communes: Villers-la-Ville, Mont-Saint-Guibert, et Ottignies-Louvain-la-Neuve.

A la suite des mesures réalisées lors de précédentes campagne de détection (www.actionradon.be), Court-Saint-Etienne et Genappe sont considérées comme situées en « niveau 2 », c’est-à-dire des communes où plus de 5% des logements mesurés ont une concentration en radon supérieure au niveau de référence. Ce niveau est aujourd’hui fixé à 400 Becquerels par mètre cube, taux à partir duquel il est conseillé d’intervenir (ventilation des pièces, étanchéification de la maison par rapport au sol, etc.) pour diminuer l’exposition au radon.

La Belgique doit transposer avant février 2018 une directive européenne qui changera la réglementation, en diminuant ce niveau de référence de 400Bq/m3 à 300Bq/m3. Pour le Brabant wallon, cela veut dire que les communes de Villers-la-Ville, Mont-Saint-Guibert et Ottignies-Louvain-la-Neuve passeront du niveau 1 (de 1 à 5% des habitations mesurées au-delà du niveau de référence) au niveau 2 de risques. Jodoigne, Perwez et Tubize, auparavant classées au niveau 0, passeront au niveau 1.

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