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Possible retour du loup en Wallonie

Disparu en Wallonie à la fin du 19e siècle, le loup pourrait y faire son retour, sachant qu’il est présent dans les Vosges en France ainsi que dans la Hesse en Allemagne et qu’il s’agit d’un animal qui bouge beaucoup et vite.

Quatre indices sérieux indiquant un passage du loup sur le territoire wallon ont été relevés à ce jour. Afin de préparer et encadrer le retour de cette espèce protégée, le service public de Wallonie a mis en place un Réseau loup, a annoncé jeudi René Collin, ministre wallon de la Nature.

Ce réseau se compose d’agents du service public de Wallonie, de scientifiques (université de Liège) ainsi que de représentants des chasseurs, des milieux naturalistes et des éleveurs ovins-carpins. « Les missions de cette task force consistent à observer, à collecter et valider des données, à assurer la formation des personnes concernées, à diffuser des informations et à sensibiliser car, contrairement à ce qu’on pourrait croire, le loup n’est à priori pas un animal dangereux », a précisé le ministre Collin, soulignant que le loup sera ajouté aux espèces dont les dégâts sont compensés par le service public de Wallonie.

Si aucune analyse ADN n’a permis à ce jour de confirmer l’éventuel retour du loup en Wallonie, il faut néanmoins s’y attendre tôt ou tard, « tant du côté Est que par le Sud », relève Alain Licoppe, coordinateur du Réseau loup. « Le loup est imprévisible dans ses choix d’implantation. C’est une espèce opportuniste qui est capable de s’adapter », ajoute-t-il. « Il n’y a aucun constat d’attaque en Europe sur l’être humain. C’est un animal craintif, qui cherchera plutôt à s’éloigner. »

Les citoyens sont invités à aider les experts dans leur tâche en indiquant leurs constatations via un formulaire en ligne (www.reseauloup.be ).

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