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Portfolio : 9 espèces menacées dont la situation pourrait s’améliorer en 2019

Mailys Chavagne
Mailys Chavagne Journaliste Web

Diminution du nombre d’insectes ou déforestation, les mauvaises nouvelles semblent s’accumuler pour notre planète. Une petite éclaircie parmi ces nuages sombres : 9 espèces en danger pourraient voir leur situation s’améliorer grâce aux efforts de conservation menés sur le terrain.

Enfin une bonne nouvelle pour l’avenir de la biodiversité : des scientifiques de l’ONG Wildlife Conservation Society viennent d’établir une liste d’animaux menacés dont la situation pourrait s’améliorer cette année. Et pour cause, davantage d’efforts de conservation sont menés sur le terrain. Parmi ces espèces, on retrouve la baleine à bosse dont la population au large du Gabon et de Madagascar a augmenté de 70% à 90%, mais aussi le tigre de Thaïlande, les tortues étoilées de Birmanie ou même le bison d’Amérique, longtemps chassé par les tribus amérindiennes.

Le cas de la baleine : des sanctuaires pour la protéger

Alors que le Japon confirme sa volonté de reprendre la chasse à la baleine dès juillet, deux espaces maritimes dédiés aux mammifères marins sont porteurs d’espoir pour la conservation du cétacé. Des espaces de protection nécessaires à l’heure où les dangers pour nos océans et la faune qui l’habite s’accumulent :

  • Collision : Les collisions entre cétacés et navires sont responsables de nombreux dommages aux populations de grands mammifères marins, telles que les baleines.
  • Capture accidentelle : Les captures sont une cause de mortalité importante chez les espèces de dauphins, qui se coincent dans les filets de pêche.
  • Nuisance sonore et stress : Qu’il s’agisse du trafic maritime, du tourisme ou des compétitions sportives, tous ces passages en mer produisent une nuisance sonore sous-marine qui nuit à la faune.
  • Pollution : Les pollutions par les hydrocarbures et le réchauffement des océans suite à l’émission de gaz à effets de serre affectent la santé des mammifères marins.

Le sanctuaire Agoa, situé dans les Antilles françaises, a été officiellement reconnu le 27 octobre 2012 comme aire protégée. Agoa s’étend sur plus de 140 000 km² et vise à garantir « un bon état de conservation des animaux marins en les protégeant, ainsi que leurs habitats, des impacts négatifs directs ou indirects, avérés ou potentiels, des activités humaines« .

Autre sanctuaire maritime connu : le sanctuaire Pelagos, espace de 87 500 km² faisant l’objet d’un accord entre l’Italie, la France et Monaco pour la protection des mammifères marins de Méditerranée. C’est en 2002 que cette « mer sainte » voit officiellement le jour : «  L’idée de créer un Sanctuaire dans le bassin Corso-Liguro-Provençal provient de la constatation, dans les années 1980, qu’un peuplement relativement important et diversifié de mammifères marins fréquente cette zone, attiré par une productivité primaire élevée « , peut-on lire sur le site officiel de Pelagos.

Et après ?

L’ONG Wildlife Conservation Society, qui espère que cette liste s’allonge, s’est fixé un horizon des plus ambitieux pour 2020. Elle entend préserver les zones sauvages les plus étendues de la planète en concentrant ses efforts dans les 16 régions du globe qui abritent plus de 50% de la biodiversité mondiale.

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