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Mobilité : le match voiture électrique / transports en commun

Le Vif

Les bons réflexes pour se déplacer sans faire grimper les émissions de CO2. et en préservant son portefeuille.


En mai dernier, Stéphane Vanden Eeede a fait le choix de vendre sa Citroën Berlingo pour ne plus utiliser que le train et les voitures partagées Cambio. Un choix qui n’a pas trop perturbé le quotidien de sa famille de quatre enfants. « Nous devions changer de voiture, explique cet Ottintois qui habite à proximité de la gare. Mais nous en avions marre d’en être dépendants. L’opportunité était donc belle de tenter une nouvelle expérience. Nous ferons un bilan l’an prochain mais il est déjà satisfaisant. »

Les enfants vont à vélo à l’école, les parents en train au travail. Et si la famille a besoin d’un véhicule, elle opte pour une voiture partagée. « Cela demande un minimum d’organisation et d’anticipation, concède Stéphane Vanden Eede. Nous essayons de prévoir nos activités trois à quatre jours à l’avance. » Rayon finances, l’économie n’est pas négligeable. Si leur véhicule leur coûtait, en moyenne, 500 euros par mois, ils n’en dépensent plus que 200 aujourd’hui (Cambio et transports en commun).

Conseiller dans le secteur des énergies, Antoine Deschamps ne pourrait pour sa part pas se passer de sa voiture. Il a toutefois opté en août dernier pour un modèle électrique, une Renault Zoé (23 000 euros TVAC). « Il s’agit d’un investissement fiscalement très intéressant pour les indépendants, lance cet habitant de Jemeppe-sur-Sambre. Le confort de conduite est extraordinaire. Il n’y a pas un seul bruit. Je consomme zéro gramme de CO2. Bref, je suis très satisfait de ce choix. »

Tout n’est pas rose pour autant. L’autonomie d’une voiture électrique permet rarement d’effectuer plus de 180 km. « Cela demande donc un peu de rigueur. Et je ne peux pas partir en vacances avec cette voiture ! » Antoine Deschamps n’est jamais tombé en panne : il faut dire qu’il recharge son véhicule à son domicile, et que son patron a également installé une borne de chargement sur un de ses lieux de travail, à Namur. « La multiplication des bornes de chargement public ne changerait donc rien pour moi. Pour faire ce choix il faut être pionnier et… indépendant. Ce n’est pas suffisamment intéressant financièrement pour les employés. »

Par Xavier Attout

Le dossier dans Le Vif/L’Express de cette semaine, avec :

consommation : le match seconde main/recyclage-récup alimentation : le match agriculture bio/permaculture chauffage : le match chaudière haute performance/pompe à chaleur habitation : le match passif/basse énergie

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