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Les villes jouent un rôle de plus en plus important pour les insectes

Les insectes dans les villes profitent de l’essor des parcs et des jardins.

Le géographe et urbaniste Kobe Boussauw (VUB) et ses collègues décrivent la relation entre le trafic, la densité de population et la pollution atmosphérique à Bruxelles dans la revue spécialisée Cities. La bonne accessibilité d’un quartier s’accompagne généralement d’une pollution atmosphérique plus élevée. La Petite ceinture et les grands axes entre le centre et la périphérie de la ville (telles que l’avenue de Tervuren et l’avenue Louise) souffrent d’une forte pollution par le dioxyde d’azote due à la circulation.

Les quartiers moins facilement accessibles, comme la lisière sud boisée, sont moins pollués.

Mais il y a des exceptions : certaines zones facilement accessibles sont encore exposées à un faible niveau de pollution atmosphérique. Elles sont souvent situées au centre de la ville, mais à une certaine distance des axes les plus fréquentés.

Les villes jouent un rôle de plus en plus important pour les insectes comme les abeilles et les papillons qui peuvent butiner les arbres et les plantes en transférant du pollen. À la campagne, elles sont confrontées à des problèmes dus à l’utilisation de pesticides et à la disparition des fleurs des champs.

Nature Ecology and Evolution rapporte que dans les villes les animaux bénéficient de l’essor des parcs et jardins où poussent des fleurs importées comme la lavande.

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