© Time/Google/printscreen

La terre vue du ciel : son évolution sur trois décennies (TIME-LAPSE)

Le Vif

Le TIME diffuse, en collaboration avec Google, une vidéo en accéléré pour le moins intéressante de la planète vue du ciel, sur une période de 30 ans. Ce time-lapse a été rendu possible grâce au programme Landsat, le premier programme spatial d’observation de la Terre dédié à des fins civiles développé par la NASA.

Sept satellites ont ainsi été lancés entre 1972 et 1999 et un huitième en février 2013. Ils ont permis jusqu’à ce jour de capturer des milliards d’images en haute définition. Elles constituent des ressources uniques pour l’étude des changements climatiques, l’utilisation des sols, la cartographie, la gestion de l’habitat, ainsi que pour de nombreuses autres applications dans les domaines de l’agriculture, la géologie, la sylviculture, l’éducation…En 2015 est venu se greffer le programme Copernicus et son satellite Sentinel-2A. Ce « programme européen de surveillance de la Terre » est une initiative conjointe de l’Agence spatiale européenne (ESA) et, au travers de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), de l’Union européenne.

Google, via son outil Earth Engine, a compilé plus de 5 millions d’images collectées depuis 1984 et en a réalisé des time-lapses montrant l’évolution de différentes parties de la planète en accéléré, sur trois décennies. Pour un bon rendu, le géant du web a travaillé au cas par cas : des nuages ont été effacés, des pixels manquants ont été rajoutés…

Sa première série, révélant l’expansion démographique des villes tentaculaires de Las Vegas et Dubai ou encore, la fonte des glaciers en Alaska a été diffusée en 2013.

Cette année, l’équipe a focalisé son attention sur d’autres régions du monde. Certaines évolutions sont positives, c’est le cas notamment de la finalisation du canal de Panama. Dans d’autres endroits, le résultat est plus dévastateur.

Par exemple, la construction du barrage de Jirau au Brésil sur la rivière Madeira, est une avancée pour les personnes vivant à proximité qui peuvent dorénavant profiter des installations électriques flambant neuves. D’un autre côté, le projet a été un désastre pour les populations qui ont été déplacées et la jungle qui a été sillonnée de câbles.

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