Huit aliments nocifs pour la planète (en images)
Les bovins émettent plusieurs centaines de litres de méthanes chaque jour, lors de leur digestion. Un impact écologique considérable, auquel il faut ajouter celui de leur nourriture. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’élevage de boeuf peut émettre l’équivalent de 300 kg de CO2 par kilo de protéine.
La consommation d’huile de palme a considérablement augmenté ces dernières années. Pour répondre à la demande, les producteurs plantes de nombreux palmiers, au détriment de la forêt déjà présente.
Un champ de pommes de terre fait l’objet de toute une série de traitements (insecticide, herbicide, fongicide,…). En France, par exemple, cela représente 19 doses de traitement par hectare, selon Ouest-France.
La banane est importée d’Afrique ou des Antilles. Résultat: des milliers de kilomètres à parcourir (par bateau, par avion,…). 1kg de banane génèrerait 1,64 kg de carbone, d’après l‘Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
Le saumon d’élevage est nourri par des farines de poissons sauvages dont la présence diminue considérablement, en Méditarrannée notamment. Le saumon sauvage, quant à lui, doit avaler 3 fois plus de poissons pour avoir le même poids. Attention également aux poissons menacés par la surpêche (flétan, cabillaud,…).
Une des sources les plus importantes de la pollution aux nitrates est l’élevage des porcs. Les nitrates sont notamment responsables de l’apparition d’algues vertes, hautement toxiques. Une truie rejette également des dizaines de kg d’azote qui, une fois dans les rivières, nuisent à l’écosystème.
La production de l’avocat est une vraie catastrophe environnementale. Environ 1.000 L utilisés pour… un peu plus de deux avocats. Leur transport en containers climatisés n’arrangent pas leur bilan écologique. Lire aussi : La folie de l’avocat fait des ravages au Mexique
La culture des cannes à sucre est un fléau pour les réserves d’eau de notre planète. D’après le WWF, au Maharashtra (Inde), elle absorbe 60 % de l’irrigation avec seulement 3 % des surfaces utilisées. De son côté, la culture de betterave fait du tort aux sols arables.
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