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Conservation de la Nature: des progrès, mais encore du travail

Stagiaire Le Vif

La loi sur la Conservation de la Nature est née en 1973. Quarante ans plus tard, l’état de la biodiversité reste préoccupant, mais la tendance catastrophique des années 70 a été renversée. La poursuite des actions est toutefois essentielle, a affirmé mardi le ministre wallon de la Nature Carlo Di Antonio.

En Wallonie de nos jours, 31 espèces animales et végétales étudiées sont menacées de disparition. Le héron cendré, l’alouette des champs ou la chauve-souris en font partie. Ces espèces menacées sont un indicateur classique de perte de biodiversité. Les protéger et les respecter sont ainsi des axes fondamentaux de la loi sur la Conservation de la Nature.

La protection des milieux naturels est un autre de ses axes. En Wallonie, le nombre d’hectares des zones classées « réserves naturelles » augmente sans cesse (7.600 hectares préservés entre 2009 et 2013). Cet accroissement a été permis par le développement du réseau Natura 2000 qui compte actuellement 240 sites en Wallonie (soit 221.000 hectares), ou par des programmes de restauration de l’habitat comme le programme « Life ». Les Parcs naturels, les forêts et l’espace rural sont eux aussi, depuis plus de 30 ans, des moteurs de préservation de l’environnement.

« L’avenir est dans la poursuite des actions et dans l’intégration de la dimension nature dans chacune de nos actions », a conclu M. Di Antonio, présent mardi sur le site des Marais d’Harchies en Hainaut pour célébrer le 40e anniversaire de la loi.

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