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60 % des Wallons jettent des restes de repas 3 fois par semaine. Et vous ?

Les Wallons sont en majorité préoccupés par la pauvreté, l’éclatement de la Belgique ou encore le chômage, laissant la dégradation de l’environnement comme 10e sujet d’inquiétude.

Le CRIOC publie aujourd’hui une enquête menée auprès de 631 personnes en mars-avril 2011 qui relève que 78% des répondants estiment que la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution représentent un problème immédiat et urgent.

Une grande majorité de consommateurs pensent que leurs actions ne feront de différence que si les autres agissent aussi, la responsabilité des problèmes environnementaux incombant principalement aux industries.

Ils sont cependant trois sur quatre à reconnaître que leurs choix de consommation ont beaucoup d’influence sur la quantité de déchets qu’ils produisent et sept sur dix, à reconnaître que leurs actions individuelles peuvent faire une réelle différence pour l’environnement. Plus de huit Wallons sur dix déclarent d’ailleurs déjà faire un effort pour protéger l’environnement.

Le Wallon gaspille


Près d’un consommateur sur deux estime, à tort, que, du point de vue sécurité alimentaire, il vaut mieux jeter que manger les restes et près d’un consommateur sur quatre pense qu’il est dangereux de manger un yaourt dont la date limite de consommation est dépassée.

De même, six consommateurs sur dix déclarent jeter les restes de repas, en moyenne 2,8 fois par semaine, ce qui représente 145,6 fois par an.

Plus de 90% des consommateurs jettent les aliments quand ils n’ont plus l’air consommables, qu’ils dégagent une mauvaise odeur ou qu’ils ont mauvais goût. Viennent ensuite les raisons liées à l’hygiène (80%), la date limite de consommation (73%), une absence prolongée (49%), un achat en trop grande quantité (36) ou à un manque de place dans le frigo (30%).

Le Vif.be, avec Belga

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